La différence entre Dieu et le chirurgien, c'est que Dieu ne se prend pas pour un chirurgien

vendredi 9 mai 2014

Chronique 4 : Delirium, Tome 1, Lauren Olivier, Black Moon


Titre: Delirium
Saga: Delirium
Auteur: Lauren Olivier
Nombre de pages: 452
Genre: Dystopie
Public: Young adult

Résumé

Lena vit dans un monde où l’amour est considéré comme la pire des maladies. Un monde où tous les jeunes subissent à leur majorité une opération de cerveau pour être immunisés. A quelques mois de ses dix-huit ans, Lena aspire presque à subir à son tour le Protocole car, depuis toujours, amour rime pour elle avec souffrance et danger. Jusqu’à ce qu’une rencontre inattendue fasse tout basculer. Avant, tout était simple, tout était organisé. Mais est-ce vraiment vivre que de laisser la société tout prévoir pour vous. Vos amis, vos amours et votre avenir ?


Mon avis


Une dystopie tout ce qu'il y a de plus classique: un monde fermé, où l'amour est une maladie grave qu'on éradique aux environs de notre dix-huitième anniversaire par une opération nommée "Le protocole". On y retrouve "Les invalides", les résistants non-immunisés qui vivent en dehors des villes sécurisées, non infectées par la maladie " l'amor deliria nervosa". Bref, un retour dans le classique de la dystopie et en soi, ce n'est pas un mal, mais pas un bien non plus ;)


Si j'ai bien accroché à la première page par le style de narration, j'ai néanmoins trouvé le début lent et, je l'avoue, j'ai sauté énormément de paragraphes. Si les véritables blocs descriptifs de l'auteur sont d'un beau phrasé et d'une qualité littéraire exemplaire, je dois par ailleurs remarquer qu'ils alourdissent abominablement l'histoire par endroits. Mais il faut reconnaître à Lauren Olivier qu'elle sait, quand on prend le courage de la lire de façon précise, planter une ambiance à la manière des plus grands maîtres. Cependant il m'est donc (trop) régulièrement arrivé de sauter des paragraphes entiers, pour ne lire que les zones de dialogues.


De plus, il ne se passe pas grand chose d'intéressant au début de l'histoire et il faut attendre la page 352 sur 452) pour qu'il arrive vraiment quelque chose et que l'histoire s'emballe enfin. Au départ, le récit se centre surtout sur l'histoire d'amour qui unit Léna et Alex... durant 250 pages. L'histoire est belle, magnifique même. Mais... Mais... 352 pages! Je pleurais des arcs-en-ciels et bavait des coeurs ... avant ... qu'arrive la fameuse page352 et Là!Là!... Non, n'insistez pas. Je ne vous dirai rien! Après, l'histoire prend un nouveau souffle et devient vraiment trépidante. Viens ensuite cette fin.... Seigneur Dieu tout puissant! Il vous est impossible de ne pas acheter le tome 2. Quoi que vous ayez penser du début de l'histoire. Et qu'importe votre porte monnaie agonisant.


Je me suis beaucoup attachée à Alex, que je trouve vraiment intéressant. Il n'est pas l'archétype même du héros idéal (quoique ;) ), mais il me plaît beaucoup. Je déambulerais volontiers dans les rues avec lui, main dans la main. Lena, l’héroïne, m'a par contre beaucoup irritée. Je trouve qu'elle a un manque de maturité et sans aucun doute, un grand problème de self-contrôle.Cependant, il ne s'agit là que du premier tome de la saga. Je lui laisse donc le bénéfice du doute.


En résumé, j'ai trouvé la lecture de ce livre distrayante, agréable, mais il ne demeurera pas dans mes coups de coeur. Les personnages pas assez marquants et l'histoire, quant à présent, pas encore assez prenante.



Notes

Style d'écriture                                               3/5

Histoire                                                        2.5/5

Appréciation globale                                6/10

Note  globale                               11,5/20

Agréable sans plus

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